ظل الماء **بقلم **سليمان دغش** بالفرنسية** تم ترجمته الى العربية*بقلم* آسيا السخيري/ تونس

ظل الماء شعر سليمان دغش بالفرنسية
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L’ombre de l’eau
Suleiman Daghash
L’eau n’a pas d’ombre
La jonquille demande à son ombre
Dans les miroirs de l’émeraude (béryl)
Lorsqu’elle se penche sur soi-même
Dans la rosée de son entité
Et c’est là-bas qu’elle va résider
Le commencement de l’eau est bruine
L’eau n’a point d’ombre
L’eau n’a pas d’ombre
Et les oiseaux se lavent les ailes
Sous une fontaine de lumière
Dans les grappes d’un dattier
Elle pénètre dans la glace de l’étendue
Et elle oriente les oiseaux
Au bord du puits
Dans le puits, il reste encore
Une eau sacrée
Qui noue les oiseaux au bout du fil
Et qui les guide vers le rêve soyeux
L’eau n’a point d’ombre !
L’eau n’a pas d’ombre
Et bien patiente quelque peu
Pour que tu franchisses les derniers coups
Et les dernières gouttelettes dans le corps de la rivière
Sont entre tes deux moitiés
Ne te tourne pas derrière toi
Derrière toi, ton passé n’est qu’un ombre
La fourmi de Tïmür Lang (Tamerlan) Le grand va t’informer
Pourquoi t’es tu brisé sur le bord de la colline
Lorsque tu as vu un épi de blé
Qu’une fourmi traine sans jamais se lasser
L’eau n’a point d’ombre
L’eau n’a pas d’ombre
C’est dans le nombril de la terre que ta mère
Lors d’une nuit de contrainte (coercition)
T’a mis
Et le nuage avait happé ton visage dans le vent
Et les prophètes avaient préparé (disposé) ta croix
Sur le roucoulement des apostolats (messages)
Et ils s’étaient retirés paisibles (en sureté) à leurs ombres
Dans les miroirs des lois (canons)
Il y ‘a tant des questions par ici
Qu’ils avaient laissé suspendues
Dans le ciel de l’interprétation
Combien elles sont nombreuses les questions
Qui indiquent le droit chemin
Et combien elles sont innombrables les questions trompeuses (illusoires)
L’eau n’a point d’ombre
L’eau n’a pas d’ombre
Pressé (hâtif),
Le vent est passé entre tes dix doigts
Et sous tes pieds, a coulé l’eau
Tu as été occupé du cyprès du rêve
Par la chasse aux papillons
Et tu n’as pas pris garde
Des pirates qui avaient attribué l’illusion au Royaume
Et ils avaient ravivé le mythe de la promesse de Dieu
Pour qu’ils se guident vers leurs ombres
Dans le brouillard des miroirs
Et alors sois méfiant (prudent) !
Ils vont rendre les tables de la loi (les dix commandements)
A Moïse le prophète
Sur une montagne du feu
Et un veau les arrachera pour les jeter
Dans l’égarement des fables
De la mémoire du sable
L’eau n’a point d’ombre
L’eau n’a point d’ombre
Et le flot doit récupérer la signification (symbole)
Dans la mémoire de Sindbäd
Le voyageur dans l’écume de l’illusion
Après l’essoufflement des capitales
Combien elles t’ont déçu les capitales
Tu arranges la kufique du vent sur le front du cheval
Et tu fais signe au soleil
Pour qu’il se baigne
Sur le palmier de l’âme
Quand ils ont célébré les funérailles de ton sang
Après la chute des fragments de la matinée
Lors de la peur et de l’humiliation de leur zèle (enthousiasme)
Le jour où ils avaient fui
Le jour où ils s’étaient évadés
L’eau n’a point d’ombre
L’eau n’a pas d’ombre
A toi de contempler ton ombre courant maintenant
Vite… Vite sur le pied de la vague
Vers l’éclatement des rivages
Lorsqu’il s’apprête au flux à bord de la mer
Un flot (une vague) qui se hausse
L’eau n’a point d’ombre
L’eau n’a pas d’ombre
Le narcisse va demander à son ombre
Dans les miroirs des corindons
Lorsqu’il se penche sur soi-même
Dans la rosée de son entité
C’est là-bas qu’il va résider
Le commencement de l’eau est brume
L’eau n’a pas d’ombre !
L’eau n’a point d’ombre !
Suleiman Daghash
Poète de la Palestine occupée
ترجمة : آسيا السخيري/ تونس

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